Cet été dans les fédérations africaines, la pandémie n’a pas entièrement freiné les activités. Armés de leurs masques à l’effigie du logo de Léo Lagrange, les directeurs de développement associatifs ont trouvé des moyens de continuer à participer à l’épanouissement des plus jeunes. Et ce n’était pas tous les jours facile !
Pas de chantier international ? Echanges en visio-conférence !
Pas de rassemblement ? Masque, gel et distances respectées !
Pas de centre de loisirs, pas d’école, pas de crèche ? Des animations plein air !
Les fédérations africaines ont de la ressource. Il n’a pas été facile d’agir avec les restrictions gouvernementales et autres turbulences politiques qui se sont ajoutées à la crise sanitaire. Malgré tout, plusieurs d’entre elles ont réussi à trouver des solutions afin de toujours agir auprès des communautés. Alors qu’en France nous avons tous multiplié nos connexions en visio-conférence, des jeunes ont participé à des échanges de solidarité internationale et du dialogue interculturel en binôme avec des structures de Léo. Ce fut le cas pour la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Togo.
Focus sur trois projets de solidarité internationale organisés cet été sans bouger de son pays!
En plus de l’adaptation par le numérique, les activités de sensibilisation à la citoyenneté, les droits de l’enfant et la lutte contre les discriminations se sont poursuivies. Ainsi, au Niger, la Journée internationale de la jeunesse, a réuni près de 40 jeunes artistes, le 12 août. Au Togo, un atelier dans le village de Kati (commune d’Agou) a lancé le débat sur les discriminations liées à l’âge et l’importance de lutter contre celles-ci pour le bien-être des personnes et de la communauté. Au Bénin enfin, l’animation du centre de loisirs de Zakpota par dix animateurs à destination de près de 322 enfants, a aidé les jeunes à passer un été plus joyeux.